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Recette patisson et soupe de poisson - par Seb

Soupe aux poissons de roche

PRÉPARATION :
Pour une soupe de poisson de grande qualité, procurez-vous de la murène, du congre, de la vive, de petites rascasses, des sarrans, des girelles, des perches... et si vous en trouvez d'autres, n'hésitez pas à les utiliser. Ne lésinez pas sur les poissons de roche. Plus il y en aura, meilleur sera le résultat. Pas trop de murène elle a un goût assez fort. Pas trop de congre non plus. Un bon morceau de murène, un morceau de congre pour une soupe de 4 ou 5 personnes suffisent. Ces poissons, videz-les, et écaillez-les, les gros et les moyens tout au moins. Dans une cocotte, faites revenir (pour 4 à 6 personnes), un gros oignon émincé dans un demi-verre d'huile d'olive. Quand il commence à dorer, ajoutez les poissons, une belle tomate fraîche coupée en morceaux, sans prendre la peine de l'éplucher, et laissez cuire 3 ou 4 minutes à feu vif, en remuant bien. Ajoutez ensuite un demi-litre d'eau, du sel, un peu de fenouil, un zeste d'orange (frais ou sec), thym et laurier, et laissez cuire, en remuant de temps en temps. Les poissons se défont et constituent très vite une sorte de pâte, à laquelle vous ajoutez encore de l'eau pour en faire une pâte assez liquide. Quand tout cela a cuit à feu vif un quart d'heure à vingt minutes, posez une moulinette sur un saladier et broyez cette pâte jusqu'à en extraire tout le liquide. Jetez ou donnez à vos chats ce qui reste dans la moulinette. Rincez la cocotte, assez soigneusement pour qu'il ne reste pas d'arêtes, rincez la moulinette de la même manière, posez-la sur la cocotte et passez le bouillon à travers la moulinette, en tournant, mais sans trop presser. Il restera encore un peu de pulpe au fond de la moulinette. Jetez-la. Le bouillon que vous aurez recueilli dans la cocotte ne contiendra plus de débris d'arêtes. Si ce bouillon est trop épais, ajoutez-y de l'eau, 2 gousses d'ail hachées très fin, une cuillerée à café de pastis, poivrez et laissez cuire à feu moyen 6 à 7 minutes. La soupe est terminée. Ajoutez dans la soupière une cuillerée à café d'huile d'olive crue, et servez sur des tranches de pain grillé frottées d'ail, avec un peu de rouille à part. Ne vous compliquez pas trop la vie pour la rouille faites-la en mélangeant simplement de la mayonnaise avec un peu du contenu d'un tube de harissa.

SOUPE  DE  POISSONS  AU  BOUQUET  PROVENCAL
Préparation : 30 mn
Cuisson : 30 mn

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 2 cubes de bouillon de volaille
- 500 g de filets de poisson en morceaux (rouget, bar, merlan)
- 100 g de crevettes fraîches
- 1 beau poireau coupé en fine julienne
- 2 tomates épépinées
- 2 oignons émincés
- 2 gousses d'ail écrasées
- 1 branche de fenouil
- 1 branche de céleri
- 1 écorce d'orange
- thym, laurier
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- piment de Cayenne, poivre

Préparation :

Faites revenir poireau, oignons et ail avec l'huile. Ajoutez tomates et fenouil et laissez cuire quelques minutes.

Versez le bouillon préparé (cubes et eau bouillante), incorporez thym, laurier, céleri, écorce d'orange et épices. Laissez frémir 15 min.

Ajoutez le poisson et les crevettes, puis faites cuire encore 10mn.

Servez cette soupe mixée avec des croûtons aillés.

Recette : PATISSON 
Préparation : 15 mn
Cuisson : environ 25 mn

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 1 pâtisson
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
- 100 g de cubes de jambon cuit
- 1/2 bûche de chèvre
- 1 verre de vin blanc
- 50 g de gruyère râpé
- sel, poivre
- 1 pincée de muscade

Préparation :


Détaillez le pâtisson en fines tranches. Faites chauffez l'huile, ajoutez le pâtisson, le sel, poivre, muscade et faites dorer environ 5 mn. Ajouter le vin et faites réduire à sec.

Dans un plat allant au four, faites une couche de pâtisson, dés de jambon, bûche de chèvre... Finir par une couche de pâtisson, parsemez de gruyère.

Enfournez, environ 25 mn à 200°C et dégustez...

 

Publié le 03/11/2009 @ 09:49  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre? Prévisualiser Imprimer l'article 

Recette potimarron: le gratin de potimarron - par Seb

Le potimarron a fait son apparition dans nos paniers.

Voici quelques idées de recettes pour accompagner vos plats.

Gratin de potimarron:

Peler et couper le Potimarron en morceaux.
Le faire cuire 20 min à l'eau bouillante salée, puis l'égoutter.
Préchauffer le four à 200 °C.
Écraser le Potimarron à la fourchette.
Hacher de la ciboulette.
En mélanger la moitié avec du beurre et répartir sur le fond et les bords d'un plat à gratin.
Disposer le Potimarron dans ce plat et poivrer.
Émincer finement du gouda et l'étaler par-dessus avec le reste de ciboulette.
Arroser d'huile et faire gratiner au four pendant 10 min.
Servir dans le plat en garniture d'une volaille rôtie.

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On peut également mélanger le potimarron avec des pommes de terre, des carottes, préalablement cuites à l'autocuiseur.

Il se prète ainsi à de nombreux mariages, on peut agrémenter de muscade, cumin etc ... à vous de tester!
N'hésitez pas à ajouter vos commentaires et idées de recettes à ce billet. Bon appétit!

L'équipe "Légumes"

Publié le 18/09/2009 @ 15:28  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre? Prévisualiser Imprimer l'article 

Chantier "aillets" chez Aurore Sournac - par Seb

Aurore Sournac nous a proposé un chantier "aillet" chez elle, le samedi 12 septembre.

En effet elle et son mari Philippe venaient de rentrer la veille du Gers avec 500 Kg d'ail ...

500kg__dcortiquer.jpg

L'aillet est le résultat de l'ail planté à l'automne et récolté avant qu'il soit complètement formé, mais pour celà il faut préparer les gousses qui seront plantés.
Ainsi notre travail a consisté à défaire les têtes d'ail pour séparer les gousses.

Et c'est parti pour le chantier ...

Danielle_Maryse_Aurore_et_Stephane.jpg

Pierre_et_Yvette.jpg

Rebecca_et_Colette.jpg

Nous étions une quinzaine (dont une dizaine de l'AMAP de Merignac), si tout va bien, nous aurons un bel aillet, bien tendre et savoureux, que nous mettrons dans nos salades, omelettes etc...

Sylviane_devant_les_courges_spaghetti.jpg

le_groupe_s_est_agrandi.jpg

Vers 11h, Philippe et Aurore nous ont proposé une pause avec café, bon vin et d'excellents pâtés maison.

nos_maraichers_nous_offrent_la_pause.jpg

bonne_ambiance.jpg

Nous, avons terminé vers 12h30, après avoir traité quasiment la moitié de l'ail.
Rigolades et partages d'avis et de bons conseils, ont rendu cette matinée inoubliable.

le_resultat_du_travail_a_la_serre.jpg

Merci à tous ceux qui ont pu se libérer pour ce chantier et merci à Aurore et Philippe pour leur acceuil.

Merci à Hélène pour ce reportage photo bien documenté wink

Publié le 14/09/2009 @ 16:59  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre? Prévisualiser Imprimer l'article 

D'où vient ce délicieux fromage: Visite aux chèvres de Courpiac - par Seb


Hélène et Colette sont allées rendre visite aux Chèvres de Courpiac et nous ramènent ce petit reportage photo de la ferme d'où viennent nos fromages.

Vous pourrez aprécier le cadre de vie bucolique réservé à nos amies à cornes smile

Voici la ferme de Courpiac

la_ferme.jpg

Il ne manque pas d'herbe et de place, les chèvrent peuvent circuler librement au dehors sous les arbres.

elle_est_pas_belle_la_vie.jpg

Elles sont au nombre de 75.
De retour à l'interieur où les attend ...

et_on_revient_voir_si_il_reste_un_peu_de_foin.jpg

...leur repas du soir.
Il faut savoir que leur alimentation est composée de luzerne, d'herbe et de complément de céréales.

le_repas_de_ce_soir.jpg

Après cette pose culinaire, il est maintenant temps de passer dans ...

il_y_en_a_du_lait_dans_ces_belles_mamelles.jpg

...la salle de traite.
Elles fournissent en moyenne 3 litres de lait par jour. Tout le lait est transformé en fromage qui est vendu en AMAP ou sur les marchés locaux.

la_salle_de_traite.jpg

Et pour cloturer cette visite, nos reporters ont remercié chaleureusement ces jolies biquettes pour leur travail de qualité.
Merci à Colette et Hélène pour leur sympatique reportage!

un_petit_calin_ne_fait_pas_de_mal.jpg
Publié le 31/08/2009 @ 16:07  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre? Prévisualiser Imprimer l'article 

logo1.jpgPhotos sous la serre d'Aurore - par Seb

Rappelez-vous, il n'y a pas si longtemps nous avons pu aider Aurore lors de l'épisode de grêle qui l'avait lourdement touché.

La serre se mettait en place pour acceuillir les légumes d'été et nous avions planté les plants de concombre. Depuis le savoir-faire et la nature ont bien oeuvrés pour ces légumes qui, depuis, ont plutôt bien poussés ...

Aurore_005.jpg

Et bien sûr ce n'est pas tout! Bientôt nous pourrons deguster les tomates, poivrons etc ...

Aurore_003.jpg Aurore_001.jpg

Merci à Yvette qui a joué la reporter sur place (sans compter l'aide apportée à Aurore!)

Publié le 07/07/2009 @ 11:03  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre? Prévisualiser Imprimer l'article 

gppotager.jpgGuerre et paix dans le potager - par redacteur

Guerre et paix dans le potager (documentaire vidéo en 2 épisodes)

Le petit potager familial du Moulin Neuf, situé au cœur du bocage breton, tout près de la petite ville côtière de Douarnenez, n’est pas un jardin comme les autres : pour ne pas polluer le sol, pour manger des légumes sains, et pour ne pas transformer le potager en désert aseptisé, les jardiniers n’utilisent pas le moindre produit chimique, et cela depuis près de 20 ans.

Ce potager naturel est filmé comme une jungle miniature peuplée de milliers d’animaux… et de quelques géants, les jardiniers. A l’échelle de la coccinelle, du puceron ou du mulot, la série " Guerre et Paix dans le Potager " nous raconte de manière humoristique, poétique, mais rigoureusement scientifique, les aventures qu'entretiennent les légumes du potager avec les autres végétaux, les animaux, et les hommes qui les entourent. Ici, on n’utilise jamais de produits chimiques, et pourtant, chaque année, le potager est une véritable merveille de légumes, de fleurs… et d’animaux en tous genres.

Le premier épisode se déroule d’avril à août. Le mulot qui habite juste à droite du chemin en entrant dans le potager du Moulin Neuf tient le rôle principal. Il entend tout, il sent tout, il voit tout… et il goûte (presque) à tout ! Au printemps, les jardiniers doivent surveiller leurs semis de près : le mulot adore les graines, les limaces raffolent des tendres feuilles à peine sorties de terre, les doryphores le feuilles de pomme de terre, les chenilles de piéride celles des choux, les perce-oreilles celles des dahlias … Contre tous ces ravageurs, les jardiniers mettent en place des stratégies de lutte adaptées : pièges à fromage contre les mulots, pièges à bière ou à pomme de terre contre les limaces, sacs de couchages pour les perce-oreilles, ramassages systématique des doryphores… Heureusement, dans le même temps, si les légumes ont nombre d’ennemis parmi les animaux, ils y comptent tout autant d’amis fidèles et dévoués… Les lombrics brassent et améliorent le sol, les crapauds et les grenouilles éliminent quantité d’insectes indésirables, et dans le compost, des milliers d’animaux microscopiques transforment les déchets biodégradables en engrais de grande qualité…

Le deuxième épisode se déroule d’août à novembre. Cette année, le potager du Moulin Neuf est aussi beau que généreux. Ici, les jardiniers n’utilisent jamais d’insecticide chimique, mais en contrepartie, ils savent que leur potager abrite des milliers d’insectes assistants jardiniers. Certains, comme les abeilles, aident les plantes à se reproduire, d’autres livrent de jour comme de nuit une guerre implacable aux ennemis des légumes. Des guêpes parasitoïdes, aussi terrifiantes que minuscules, perforent la peau des pucerons et pondent des œufs microscopiques à l’intérieur de leur corps. Ces œufs se transforment ensuite en larves qui mangent les pucerons vivants, de l’intérieur. Plus tard, les pucerons meurent, et de nouvelles guêpes adultes, en sortent tel des aliens. Les coccinelles, les mouches sirphes et les demoiselles aux yeux d’or pondent de préférence à proximité des colonies de pucerons : leurs futures larves se nourrissent principalement, voire exclusivement, de pucerons. Les araignées font également disparaître chaque année des milliers d’insectes ravageurs.

Mais les animaux assistants jardiniers sont incapables de régler à eux seuls tous les problèmes du potager. Les légumes sont des végétaux sélectionnés par l’homme, donc plus fragiles que les plantes sauvages. Régulièrement, l’intervention des jardiniers est nécessaire. Ainsi, dans la grande serre à tomates, aubergines, fraises et poivrons, des ruches de bourdons sont mises en places pour favoriser la pollinisation des fleurs et obtenir une meilleure récolte. Fin août, des milliers de guêpes parasitoïdes sont répandues pour lutter contre l’invasion des mouches blanches. Si nécessaire, des larves de coccinelles ou de demoiselle aux yeux d’or achetées chez des fournisseurs spécialisés, viennent assister leurs consœurs déjà naturellement sur place.

Finalement, malgré l’absence totale de frappes chimiques, le potager du Moulin Neuf se porte à merveille. A part quelques pertes minimes tolérées ici ou là, aucun ravageur n’a pu prospérer au point d’inquiéter la bonne santé des légumes. Finalement, le secret du potager naturel est simple : plus il ressemble à une jungle miniature, plus les animaux amis des plantes sont nombreux à contrecarrer les projets destructeurs des ravageurs. Tout n’est donc qu’affaire de philosophie ou de choix : dans son potager, le jardinier est seul à décider s’il veut mener une guerre d’extermination sans merci aux ennemis des légumes, ou s’il préfère faire confiance à l’une des plus grandes vertus de la nature : l’équilibre.
Coproduit par 13 Production - France 3 et le soutien du CNC, de la RTBF, de la TSR et de la Région Bretagne

Ecrit et réalisé par Jean-Yves Collet.

2006 - 2x52'
Prix Spécial du Jury et Prix du Public au Festival de l'Oiseau et de la Nature Abbeville 2007 ;

Diffusion le dimanche 5 juillet 2009 à 4h00 sur France 3.
Publié le 06/07/2009 @ 14:44  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre? Prévisualiser Imprimer l'article 

vg5b.jpgStand AMAP Mérignac au Marché Solidaire - par redacteur

A l'occasion de la Fête des Eyquems le Domaine de Fantaisie organisait un vide-greniers ce 17 mai 2009 et un Marché Solidaire était installé avec plusieurs représentants du monde bio équitable dont notre AMAP qui a fait plus de 30 contacts cette journée.

vg2.jpg

vg3.jpg vg4.jpg
Publié le 18/05/2009 @ 16:35  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre? Prévisualiser Imprimer l'article 

Coup de grêle chez Aurore Sournac: coup de main de l'AMAP Merignac - par Seb

Après cet épisode météo difficile et le temps que le sol soit moins gorgé d'eau, le travail sous la serre a redoublé afin de gagner du temps.
Pour cela des membres de l'AMAP Mérignac sont venus aider Aurore Sournac plusieurs jours cette semaine et ce samedi matin.

Faisant partie des volontaires de ce matin, je vous rapporte un petit résumé en images des travaux effectués.
Au programme: le concombre, on le plante et on lui met des tuteurs.

Au final ça donne ça:



Pour tutorer un concombre, on attache au jeune plant une ficelle qui lui permettra de pousser en grimpant tout le long. Cette ficelle est fixée au niveau du plafond, sur un câble qui court tout le long de la serre.

Quelques outils simples:

et c'est parti pour des kilomètres de ficelle wink

 

Puis nous avons disposé les plants dans les rangées, le tout bien tutoré :

 

La ficelle et le "clip" blanc (amidon de maïs) utilisés sont entièrement bio-dégradables. De plus le film posé au sol pour empêcher l'herbe de pousser est actuellement un produit plastique mais Philippe est en train de le remplacer par du carton (fabriqué par un industriel local) qui sera lui aussi entièrement biodégradable. L'objectif est de mettre 100% des déchets de culture au compostage.

Et voilà une excellente matinée passée au chaud en bonne compagnie!
Aurore nous a fait part d'un très bon retour sur cette expérience, elle est agréablement surprise de voir le travail qui a été fait grâce à l'aide des AMAPiens. C'est un petit coup de pouce, mais il est très apprécié.
C'est aussi le rôle de l'AMAP de rapprocher producteur et consommateur: on passe un bon moment, on apprécie d'apprendre au contact du terrain et on participe à nos futurs paniers!

Pas de déceptions pour ceux qui n'étaient pas là ce matin et qui rêvent secrètement de planter des concombres, d'autres chantiers seront proposés dans le futur.
Merci à tous les volontaires qui sont passés chez Aurore cette semaine .

A bientôt
Sébastien
Publié le 16/05/2009 @ 22:29  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre? Prévisualiser Imprimer l'article 

Coup de grêle chez Aurore Sournac: état des lieux - par Seb

En ce début de semaine, un orage de grêle s'est abattu sur la région Bordelaise, sa force a été particulièrement violente par endroit causant de nombreux dégâts chez certains exploitants agricoles.
Aurore Sournac, notre productrice de légumes, a malheureusement été victime de ce phénomène et a vu ses cultures extérieures détruites et inondées à 100%. Les serres heureusement, n'ont pas été touchées.

Ce matin, en compagnie de Philippe son mari, nous avons fait le tour du champ ... de bataille.

- Les fèves



- Les courgettes  "avant" et "après'"...

 

- Ici aussi il ne faisait pas bon être un petit pois sous la grêle

 

- Les pommes de terre

 

- Et enfin, les jeunes plants de salade qui avaient été plantés le matin même ...



Même s'il reste quelques plants "debout", les blessures qui sont infligées aux plantes sont telles que la productivité sera ridicule sans compter les maladies qui ne vont pas tarder à s'installer sur ce terrain propice. Il faudra replanter et avant ça re-préparer la terre.
Pour le moment il est difficile d'y travailler car le sol est encore gorgé d'eau. Mais dès que cela sera possible, de nouveaux plants seront replantés.

Dans cette période délicate, le soutien de l'AMAP est important et l'aide que nous pouvons proposer à Aurore et Philippe peut leur permettre de récupérer une activité normale plus rapidement, dans l'intérêt de leur exploitation et donc, de nos paniers.
Prochainement, si Aurore en fait la demande comme cela s'est déjà fait, l'AMAP de Mérignac fera appel à ses adhérents pour venir donner un coup de main sur l'exploitation. Ce sera une bonne occasion de faire connaissance tous ensemble et de mettre la main à ce qui deviendra nos futur paniers de légumes!

Sébastien
Publié le 16/05/2009 @ 21:53  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre? Prévisualiser Imprimer l'article 

photo5avril2009interAMAP.jpgRéunion interAMAP Aquitaine du 5 avril 2009 à Belin-Beliet - par redacteur

AMAP. De plus en plus de groupes de consommateurs s'abonnent au système des paniers hebdomadaires auprès des maraîchers. La production locale a du mal à suivre

La ruée sur les paniers qui sentent le frais

La première est née en Provence, au tournant des années 2000. Il y en a plus de 800 en France aujourd'hui, selon Philippe Desbrosses, un des pionniers de l'agriculture biologique et des circuits courts de commercialisation. Les Amap, ou Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne, connaissent un développement foudroyant qui n'oublie pas la région. En l'espace d'une demi-douzaine d'années, plus de 4 000 familles aquitaines ont adhéré à une Amap. Soit 12 000 consommateurs environ, qui ont pris l'initiative de s'agréger en petits groupes - il y a environ 80 Amap en Aquitaine - pour s'approvisionner principalement en fruits et légumes auprès de 250 producteurs locaux. Ceci sur la base d'un contrat de longue durée, et sans intermédiaires.

En est issu le système des paniers. Une fois par semaine, en général, les adhérents passent prendre leur panier de fruits ou de légumes (voire les deux) en un lieu de distribution donné. Ils ont déboursé à l'avance, en une ou plusieurs fois, le montant qui correspond à ce service. En face, un maraîcher du cru s'est engagé sur le volume, la variété des produits et leur qualité. La plupart du temps, tout le monde est content. Le consommateur, qui déguste des produits qui tendent vers le bio - mais ne le sont pas forcément - à des prix compétitifs, et des producteurs qui sont assurés d'un débouché.

« Je n'y trouve que des avantages. Je vends au prix de détail, à l'abri de la fluctuation des cours, les commandes me font de la trésorerie, je ne cueille que ce dont j'ai besoin et je n'attends pas des matinées entières comme sur les marchés », résume Grégory Hullot, un jeune maraîcher installé à Naujac-sur-Mer, dans le Médoc. Il fournit toute l'année trois groupes, à Villenave-d'Ornon, à Montalivet-les-Bains et à Lacanau, pour un total de 120 paniers de légumes de saison par semaine.

On sort du baba-bobo

Comme d'autres producteurs, celui-ci était présent hier à Belin-Béliet, en Gironde, où était organisée la cinquième rencontre des Amap d'Aquitaine. Où l'on pouvait se rendre compte que l'adhérent échappe à la typologie baba-bobo dans laquelle l'idée reçue voudrait la cantonner. « On est sur un profil d'employé ou de cadre, en milieu urbain et périurbain principalement. Viennent aujourd'hui des gens moins militants, en particulier de jeunes couples avec enfants. Mais on a aussi des gens sans gros revenus qui ont des convictions sur leur alimentation. Rendre ces circuits accessibles à des publics en état de précarité fait partie des enjeux pour l'avenir », analyse Frank Meymerit, coordinateur à la Fédération régionale des Civam d'Aquitaine, dont le siège est à Pau.

Devenir nouvel adhérent Amap relève plus que jamais d'un acte de foi. « On a l'équivalent des deux tiers des adhérents en liste d'attente », note Gaëlle Bertonèche, qui anime le relais Amap Gironde. Il y avait neuf Amap dans le département il y a deux ans, on en dénombre 29 aujourd'hui, et 10 autres sont en gestation.

Mais on manque cruellement de maraîchers pour satisfaire une demande en croissance à deux ou trois chiffres.

Ceci s'explique pour partie par la démographie agricole. « Nous avons 1 400 actifs agricoles de moins par an en Aquitaine en l'espace de sept ans, soit la disparition silencieuse d'un Ford Blanquefort par an. Pour nous, il était stratégique de s'attaquer à la ceinture verte de Bordeaux. Il n'est pas possible d'y voir des maraîchers crever la dalle avec un million d'habitants à leurs portes », pose Frank Meymerit. « Dans cette zone, on a encore 90 maraîchers dont les trois quarts partiront bientôt à la retraite. Trois d'entr e eux ont dit oui pour fonctionner en Amap. C'est un début pour conserver un savoir-faire », se réjouit Gaëlle Bertonèche.

Le foncier est également un frein au développement des Amap. Sur le bassin d'Arcachon, trouver du terrain pour y pratiquer le maraîchage tient de l'exploit.

La tendance est la même dans les principaux centres urbains du Sud-Ouest. Or le lien producteur-consommateur s'accommode mal de l'inflation des kilomètres à parcourir. « On a besoin des élus, ce sont eux qui élaborent les plans locaux d'urbanisme (PLU) et qui nous ouvrent des salles municipales pour la distribution des paniers », relève Frank Meymerit. Les Amap n'ont pas fini de mettre la pression.

Source jean-denis renard Sud-Ouest 6 avril 2009

Publié le 15/04/2009 @ 23:44  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre? Prévisualiser Imprimer l'article 
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